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Les Fêtes agraires russes de V. Propp (épuisé)

Dans toutes les fêtes calendaires remontant au paganisme, le but des paysans est de provoquer la fertilité de la terre. Culte des morts, action psychologique magique sur la nature, mise à mort et renaissance des divinités agraires, érotisme rituel, tels sont les moyens d’action mis en œuvre par la paysannerie russe.

Leningrad 1963, traduction 1987, Maisonneuve et Larose
ISBN-10 : 2706809337
ISBN-13 : 978-2706809330

Découvrir quelques extraits :
- Présentation

A la Noêl, dans les campagnes russes, on faisait un grand feu dans-la cour de la ferme et on dansait en rond autour, en appelant les morts a venir s’y réchauffer... Au printemps, les jeunes filles liaient entre elles un pacte d’amitié et pratiquaient des rites d’où les hommes étaient exclus...

Décrites a la fois dans leur spécificité russe et dans leurs rapports avec les usages occidentaux, toutes les grandes fêtes calendaires d’origine païenne (cycle des douze jours, Carnaval, fêtes du printemps, fêtes de la moisson...) sont passées en revue dans cet essai historico-ethnographique.

L’auteur, Vladirnir Propp, est déjà célèbre par ses études sur le conte merveilleux (Morphologie du conte, 1928, Les Racines historiques du conte merveilleux, 1946). Le présent- ouvrage, dernier de l’auteur (1963), écrit avec aisance et concision, constitue la meilleure introduction a un domaine reste peu connu chez nous, celui de la vie coutumière paysanne russe du XIX’ siecle.

La conception de Propp est ce qu’il appelle travailliste : les fêtes pour lui servent les aspirations économiques de l’ agriculteur. L’auteur ne se contente pas d’une étude séparée des fêtes, prises dans leur succession chronologique, son souci est de dégager et d’étudier leurs éléments essentiels. Culte des morts, action psychologique magique sur la nature, mort et renaissance des divinités agraires, érotisme rituel, tels sont les principaux points dégagés, le but des paysans étant dans tous ces cas de contraindre la terre a la fertilité.

La traduction est de Lise Gruel-Apert, Maitre de Conférences à l’Université Rennes II, qui a déjà traduit Les racines historiques du même auteur.